Faire des bombes...

Tous le savez, je rêve un jour de conquérir le monde, de l'anéhantir, de le détruire mais surtout de le faire exploser.

Alors que plusieurs des produits explosifs sont illégaux ou achetable sous permis seulement, cette année je fais des bombes ( potagère ).

Je vous invite à faire de même et à faire un peu de lecture au sujet du guerilla gardening.


Un super collectif à vu le jour dernièrement à Lévis!
Je vous invite à lire et voir ce qu'ils font pour nous.

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Lettre ouverte



Lettre à vous, 

Cette lettre n’a pas comme épilogue de vous faire renifler de la grâce. Mais carrément de vous faire connaître qu’on n’a pas besoin d’être gay pour avoir faim à l’idée d’une société avec plus de tolérance.

Je me présente.
Je suis cette maman qui passe pour la gardienne de ces propres enfants. Celle qui était impatiente d’être « grande » et d’aimer inconditionnellement.

 L’ignominieuse génitrice qui s’instruit, qui travaille et qui entretient la prochaine génération en même temps, dans la même journée. Cette créature qui d’un bras pétrie une pâte à pizza pendent qu’elle signe des déclarations afin de jouir des même droits d’habitation que la majorité de notre belle (vomi) société.

Parce que oui,  je suis la voisine dans cette maison louer  trop petite au look taudis mal entretenu  par un propriétaire alcoolique qui se fou de tout.  Celle qui travaille pour batir l’alternative et non un loyer miteux  à 1200$ par mois.

 Mais qui y va lentement, parce prit entre la passion et l’ambition, l’école s’éternise. Perdu dans ce système scolaire qui demande trop de niaiserie.  Anticonformiste; personne ne veut de mon curriculum vitae. Je suis  précurseur  à chaque fois qu’on me change de poste.

Je suis blanche, ni trop grande, ni trop grosse.  Mon vécu n’est ni pire, ni banal. J’ai eu des bonnes expériences, d’autre moins résultante.  Je suis une personne qui parle de communautaire, de collectivité, de coopération et de solidarité.

Dans la rue, on me regarde comme si j’étais la honte du village. J’ai même eu des journées ou on m’a pointé du doigt.

Honnêtement, c’est moi qui s’indigne. Honte de contribuer à votre déchéance démocrate. Déshonorer  de construire une putride collectivité dans laquelle la défaite et le dépression sont à l’agenda.  Corruption, lâcheté, misère, petitesse, payé par le peu de revenu qui  me reste.

Humilier de dire : « Moi, j’habite à Lévis. »  La ville ou seule poussent les condos et là ou coopération veut dire;  institution financière par laquelle on se fait défoncer occultement  et financièrement. 

Une société, un concept, une thématique qui n’est pas la mienne mais où on me tient librement prisonnière avec une chaîne. Un décor sans alternative, assortiments et sans prédilection.  Scénario de nomination mensongère, gouvernement illusoire.

Malgré ma vision des choses, malgré mes choix et malgré mes vomissures sociales; je n’ai pas fait brûler vos maisons, ni détruit vos ambitions et je n’ai pas fait caca sur votre perron.   Je n’ai pas souillé vos femmes, ni démuni vos hommes. Venant de ma part, c’est une offrande.   

En bref, je voulais parler de tolérance. Parce que comme vous le voyez, mes très chers voisins capitalistes, vous n’êtes pas seul. Tout le monde ne veut pas être vous.  Je vous comprends quand je vous vois à la télévision en train de hurler contre ci ou ça.

Parce qu’au fond de moi-même; vous êtes mon intolérance.

Ze stress



Tout le monde à vecu un jour ou l’autre un moment qu'on aurait éviter de tout notre petit être. Et nous avons tous ressentit ces effets désastreux. Sauf Vincent.  Vincent n'aime pas les effets.

Nous avons tout été dans Ze situation stressante qui crée un méandre sinueux digestif  d’où  pustules de périlleuses moiteurs. Que ce soit issus de la peur d’être persécuter pour une erreur ou celle de la pression exercée entre le mur de notre devoir et celui de nos valeurs, l’empressement de l’horloge d’arriver une heure  hâtive, pogner un flat, sortir dehors pour la première fois après avoir pris la mauvaise décision de se faire un toupette. 

Mais tel prédit par les mayas, ce 22 décembre apocalyptique sera vus, vecus et concérus?
 La pression de la performance. Voilà mon pire défaut. Je dois faire mieux, toujours plus, l’absolue dans la perfection. Si j'étais capable d'être discipliner, je serais madame muscle!  Mais bon, vous me connaissez; être mieux c’est le pire de mes attributs. Gauche verbalement et physiquement inhabile ; je suis la rétorque idéale de la perfection.

Essayer fort fort fort et mettre du rose dans des endroits inusité ont été des alliées fort durant ce combat.  Me demander d’être plus concentrer c’est comme de demander à un fonctionnaire de sauté à pied joint sur deux une cible vivante, en lavant le chien, avec toute les formulaires.  S’il est comme moi, il va essayer de tout son petit coeur de rocker et prendre les plus inimi-maginable moyens possibles de le faire.  Ainsi créant la situation la plus embarrassante de son existence.

C'est tout le temps que le chien du voisin se sauve parce que tu viens de te cassé le poignet sur sa clôture en voulant rendre service à ton voisin et lui sortir ses poubelles.  Marde + Ventilo.

Tout ça parce qu’on se sauve de vivre ces émotions.

En bref, nous sommes tous stresser. Mais la majorité du temps, ce stress est infliger par nous-même.

C’est triste, mais c’est notre pauvre réalité.

Yoga, natation, masturbation, roule toi un joint. Le tout en même temps, peut être un bon remède contre tout ce stress. Bref, je pense que ça prend se sentiment de prison afin d’apprécier le manque de limite de la liberté. Salt versus sugar. Peut pas savoir que l'autre est bon tant qu'on à pas lécher une salière.

En conclusion; des tomates cerises tremper dans du babaganouj, ça goute louche.Vraiment louche...




Le petit citoyen moyen...

Aller petit citoyen... Travaille, essouffle- toi rapidement. Lorsque tu rentres chez toi le soir, vie uniquement pour ton flat screen, consomme, brule, anéantit et écoute occupation double… 

Anesthésie ta répartie. Ankylose ton sens critiques. Laisse-toi conquérir par cette nouvelle technologie. À genoux devant elle, ouvre bien grand la bouche et laisse couler  son non-sens fragrant  dans ta face. Relève toi, sans trop comprendre et continu de creuser encore plus profonde  la fosse des connaissances  qui sépare les riches des pauvre. Ignore le grognement sourd du capitalisme jouissant et accorde aucune importance au hurlement du tiers-monde agonisant. 

 Aller petit citoyen. Reste silencieux et craintif. Bon petit citoyen. Met ta tête dans le sable devant l'évidence même d'un monde socio-économique sans vergogne, ni valeurs. Donne la patte et offre-toi tous les faibles raison pour ne pas réagir. 

Oubli pas d'aller chez Walmart, ça va prendre de la litière pour épongé mon vomi sociale.
 

La très petite Aubergine


C'est avec profusément de frimas dans les yeux que je me libère ce soir. C'est avec l’engourdissement d'un cœur abusé que j'enfonce chaque lettre de tous les mots étendus sur cette page dénaturé.

Ce soir, je me fou des gaffes, je me fou si vous déchiffrez. J’ai mal.

En cet éblouissant crépuscule de la fête des morts, on m’a confisqué ma confiance en l'humanité, on l'a annihilé. Ensuite on m’a déraciné l’estime, mise dans un éphémère sac repu de caca, on l'a flambé et piller dessus. Sans impact ni klaxon, j'ai dévoré une brioche salé, au  fumet  réaliste « qu'on ne veut aucunement entendre » en pleine bouille.

J’ai mal…

Désoler cher lecteur…Je me sens très petite ce soir.