Mal au coeur sociale

La voix roué, une toux dominante...
Café, chien, commission... Nausée?
Nausée...

Je vois ce monde rempli de fausse idoles, de valeurs artificielles et de relation jetable. C'est un point de vue. Certes riches en saveurs et en gras transe, je ne m'y sens pas plus à l'aise qu'il faut. Je me demande souvent si je suis la seule et pourquoi le monde tourne dans ce sens. Mais bref.

C'est fou comment certaine chose évolue. Mais pas toujours dans le bon sens. Autre époque, autre culture?

Bitch et salope sont devenus des termes accueillant qu'on se dit entre copine? Tout bonnement et tout câlinement! Je dois venir d'une autre planète parce que par chez moi une salope c'est une femme oublié qui est utilisé comme un trou insignifiant dans lequel se déverse le plaisir charnel et saugrenu de qui veut bien y mettre le prix. Bitch, ce n'était pas ce mot qu'on utilisait autre temps pour nommé une chienne de fond de ruelle qui trahissait et qui mordait sans raison?

Je ne pensais pas que je pouvais traiter n'importe qui de salope et de Bitch, c'est bon à savoir pour la prochaine fois que je croise une caissière à l'épicerie. Elle va sauter de joie quand je vais lui dire que sa personne est un égout payant à pénis passant. Je vais surement me faire de nouvelles copines pour la vie avec ce vocabulaire! Quel magnifique manière de remonté l'estime et l'égo d'une consœur menstruelle. Drôle comment je ne vois pas comment ça peut même être une éventualité.

J'ai aussi découvert que "fourré" était une charitable façon de passé un samedi après midi. Surtout quand on revient d'une saoulerie intense et qu'on s'est retrouver par pur coïncidence avec un gars donc on ne sait le nom.

Depuis quand l’entre jambe d’une femme s'ouvre comme un Mcdo et offres sa fleurs à n'importe quel chose qui la veut bien?

Cette flore farouche et indomptable enfin apprivoisé. Cette réussite triomphante, dégusté avec le cœur… Servit froid au service à l’auto, en trio spécial du vendredi soir à 1,99$ en trio avec une gonorrhée et un "hangover".

Je n’ai pas envie de participé à cette vulgarité sociale.

En ti-cul fancy qui se respect, j'ai envie d'être cultivé avec instinct et ténacité. Soutenu dans les intempéries et cueilli mur à point par une âme chevronné. Je rêve d'être chavirer avec plaisir et étourdis euphoriquement par ce voyage. Perdre la notion du temps dans l’esquisse. Vivre sans jour ni nuit. La sincérité et la confiance d'un échange étrangement doux. Finir par être tranché et consumé vive dans une bouffée d'épices qui ébranle chaque parcelle de chaire. Éperdument dévoré et aisément consumer par cet âme que je connais par cœur et qui, je sais, sera encore la demain matin...

Je ne veux pas me faire contempler comme un bâtard morceau de charogne qu'on peut réchauffer en jetant dans le micro-onde. Je ne veux profondément pas être garocher dans une assiette et nappé d'une sauce en poudre dans laquelle on à ajouter uniquement de l'eau. J'ai pas envie d'être un restant de la veille, ni un plat sous vide qu'on retrouve dans n'importe quel bar.

Avec le recul, je trouve un peu originale de ne pas faire grand-chose le samedi après midi. Freak comme je suis, j’aime mieux passer la balayeuse que de rapporter de quoi qui traine dans un bar.

En espérant voir ma fille grandir à devenir une femme un peu original qui à envie d’une culture propre d’elle-même et qui apprendra à apprécier une fine cuisine qu’on déguste avec un cabernet sauvignon.

5 commentaires:

Anonyme a dit...

Mal de coeur social me fais pleurer à chaque fois que je le lis...Écriture et style unique.Longue vie à toi si mystique Aubergine...

Aubergine a dit...

Pourquoi pleurer?

Anonyme a dit...

Juste a penser dans quelle réalité nous sommes...ca me donne une motte dans la gorge disons...

Anonyme a dit...

Mais soit dit en passant j'adore ton article, pour l'avoir lu et relu ...

Aubergine a dit...

C'est une réalité que l'on peut changé. :)