La très petite Aubergine


C'est avec profusément de frimas dans les yeux que je me libère ce soir. C'est avec l’engourdissement d'un cœur abusé que j'enfonce chaque lettre de tous les mots étendus sur cette page dénaturé.

Ce soir, je me fou des gaffes, je me fou si vous déchiffrez. J’ai mal.

En cet éblouissant crépuscule de la fête des morts, on m’a confisqué ma confiance en l'humanité, on l'a annihilé. Ensuite on m’a déraciné l’estime, mise dans un éphémère sac repu de caca, on l'a flambé et piller dessus. Sans impact ni klaxon, j'ai dévoré une brioche salé, au  fumet  réaliste « qu'on ne veut aucunement entendre » en pleine bouille.

J’ai mal…

Désoler cher lecteur…Je me sens très petite ce soir.

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