L'ami à sens unique...

Nous avons tous un ami de ce genre.

Cet ami que d’une violente passion on lance dans le fond d’un tiroir jusqu’au jour ou nous ressentons le besoin de sa vitalité. Celui qui s’emballe dès qu’il nous voit, mais qu’en échange, on éteint sa douce chaleur et sa vigueur tout en ignorant son existence. Celui qui dans un élan de courage cogne à notre porte pour finalement partir pour une raison bidon. Parce que finalement, il n’est pas si con que cela et qu’il s’est sentit de trop.

Celui qu'on ignore froidement ses invitations, à qui on ne pense jamais, celui qu'on n’invite pas dans le réconfort des soirées entre amis.
L’ami qui va toujours bien parce que personne n’a jamais prit la peine de réellement lui demander comment il va.

Cet humain qui à malgré tout prit le temps d’être la. Qui s’est déranger simplement pour dire bonjour un soir de pluie, celui qui à simplement laissé un message pour rien dire d’intéressant. Ou simplement pour dire qu’il pense à nous. Celui qui offre tout ce qu’il possède pour un simple merci et qui à comme unique but que son entourage soit bien. Qui jamais ne pense à lui parce que ce serait égoïste, mais qu’il est confiant, personne ne pensera jamais à lui.

Oui, nous avons tous un copain comme ça.

J’ai découvert un ami comme ça dernièrement. Ça m’a fait mal. Terriblement mal. C’était tellement près de moi. Je comprends même pas comment j’ai pu l’ignoré aussi longtemps. Je m’en suis rendu compte parce qu’un soir, cette personne m’a semblé terriblement terne. Sa détermination et son audace semblait fatiguer.

Égoïstement, je suis allé marcher avec. Elle n’a rien dit de plus qu’a son habitude. « Je vais bien, ce n’est que de la fatigue. » Mais je sentais dans sa voix, une once de tremolo, comme une vieille table tournante qui accumule la poussière depuis l’avènement du I-Poche.

Soudainement elle s’est exhibée à moi. Une lourde forteresse construite d’un béton qu’elle avait puisé d’une méfiance incroyable. Droite de sa personne soutenu d’années d’acier trempé qui l’enveloppait comme l’écorce d’un pin noir. Empêchant vigoureusement tout être vivant d’y rentré. Elle y flottait en plein centre, comme le noyau d’une cerise.

Depuis tout ce temps, je n’avais pas vu. Elle qui me semblait tellement indestructible. Comment est-ce que c’était même possible qu’elle soit qu’un être humain qui avait simplement besoin de ce sentir aimer?

Plus j’observais en détail cette forteresse, plus je voyais que personne avait même tentez de creusé pour aller voir le noyau. Aucune trace de corde pour escalader ces murs. Personne à planter d’arbre autour pour y grimper pour voir plus haut. Rien…

Et moi? J’ai rien fais de plus… Mais j’ai tout de même remarqué qu’elle tendait la main… Elle voulait sortir?

Ou me faire rentrer?

Et vous, vous êtes qui?

1 commentaire:

mutter a dit...

Je suis l'amie à sens unique...Heureusement que quelque fois je sent que quelqu'un tente daller au delà de ma simple présence...Escalader mon mur... Pas si facile je pense;)

J'ai adoré ton texte Aubergine, il m'a beaucoup émue, jadore te lire!